On s’en doutait au vu des rumeurs mais aucune annonce officielle n‘avait été faite. Or maintenant on le sait officiellement, Sony a bien sorti le chéquier pour obtenir un gros jeu et dépasser Xbox.
Il est bien connu que les conditions d’obtention des exclusivités sont purement économiques mais il est toujours bon d’avoir de la transparence envers les joueurs sur ce sujet.
Une guerre des exclusivités qui prend de la place
C’est Naoki Yoshida, producteur sur Final Fantasy XVI, qui a révélé lors d’une interview que l’exclusivité sur PS5 du jeu était devenue une réalité car Sony avait sorti le plus gros billet. Il y a quelques jours, des documents officiels ont été dévoilés lors de la bataille juridique entre Microsoft et la FTC pour l’acquisition d’Activision Blizzard afin de défendre la firme américaine.
Le document est une copie du jugement du juge Corley qui indique que « Sony a souvent payé des studios third-party pour exclure Xbox ou retarder la sortie sur ses consoles ». Des jeux sont cités : Ghostwire Tokyo et Deathloop par exemple. Ces deux jeux étaient des exclusivités PS5 avant que Microsoft ne rachète Bethesda. Starfield, le jeu tant attendu de Bethesda, aurait dû subir le même sort (le jeu est d’ailleurs mentionné dans ces documents) si les choses n’avaient pas bougé.
La guerre des exclusivités est au cœur des enjeux concurrentiels entre les deux constructeurs, c’est désormais une affaire connue, alors qu’auparavant c’était plutôt caché. Cependant, les arguments avancés par Sony contre le rachat d’Activision Blizzard sonnent un peu hypocrites maintenant que nous avons vent de ces confirmations.
Deux camps s’opposent. Les régulateurs tels que la FTC ou le CMA défendent d’abord le consommateur, tandis que les constructeurs défendent d’abord leurs intérêts. C’est avant tout dans ces buts que les procédures existent.